Les Riverains des Coteaux de Saint-Prix

Les Riverains des Coteaux de Saint-Prix

Vos soutiens de plus en plus nombreux (actuellement 1000 signatures) créent l’obligation pour le Maire de se justifier, bien que nous restions sur notre faim. Merci à toutes et à tous, notre combat continue et nous irons jusqu’au bout.

 

La deuxième mouture du projet CPCV : « grand dossier » de la Lettre de Saint-Prix du mois de mars

 

Après le CPCV qui organisait samedi 9 mars dernier un petit-déjeuner d’information pour corriger, selon son propre aveu, sa communication lacunaire sur ses activités, M. Le Maire réagit par voie de presse municipale, au « tract dénonçant le projet CPCV » émis par notre comité de riverains.

 

Sur un registre défensif, voici enfin à l’honneur du « grand dossier » du magazine municipal (page 6 à 9), en préambule de l’édito du marie la nouvelle mouture du projet CPCV validée par un permis de construire modificatif délivré le 15 février 2019. On eut aimé que ce trait d’union entre l’édile et ses administrés soit le vecteur d’une véritable concertation avec les habitants avant que M. Le Maire ne modifie le PLU pour autoriser un projet dont nous avons appris qu’il était dans les starting blocks depuis cinq ans durant lesquels nous n’avons été ni informés ni consultés.

 

Rappelons que la CONCERTATION est un « mode d'administration ou de gouvernement dans lequel les administrés, les citoyens, les salariés, etc., sont consultés, et les décisions élaborées en commun avec ceux qui auront à les appliquer ou à en supporter les conséquences ».  

 

Le vrai du faux !

 

Dans notre cas, contrairement à ce qui est écrit, dans un encadré au titre trompeur page 8 « un projet concerté », le CPCV aurait souhaité présenter son projet aux riverains du quartier concerné, le 8 février 2018. Mais le maire oublie de préciser que les conditions météo ce jour-là (neige) n’ont pas permis de réunir les Saint-Prissiens et que cette présentation n’a pas été réitérée. 

 

Et s’il est dit que « depuis 8 réunions organisées entre les mois de mai et octobre 2018 ont permis à chacun d’exprimer ses interrogations quant à ce projet », M. le Maire oublie que le permis de construire a été signé en mars 2018 – soit 2 mois plus tôt- et que ce sont les riverains qui ont dû former un recours gracieux pour obtenir des réunions d’information. Une « concertation » qui se caractérise depuis le départ par son minimalisme… 

 

La preuve en est encore donnée une nouvelle fois car ce qui est annoncé comme étant le « grand dossier », malgré 4 pages, laisse le lecteur sur sa faim.

 

Rien de neuf en effet quant à la justification du projet : le Maire invoque une fois encore, les mesures prises par le législateur en faveur du logement social, fixant un seuil de 25% à atteindre en 2025, sanctionnées en cas de carence, par des pénalités financières et par la possibilité de l’Etat à travers les services préfectoraux, d’imposer des projets de constructions de logements sociaux aux communes récalcitrantes. Il considère que le passage en force de l’Etat aurait des « conséquences brutales ».

Or, le moins que l’on puisse dire est qu’elles sont déjà avérées puisque le triplement du nombre d’habitants de la rue de Montlignon a été décidé en catimini et impacte un site excentré dont il menace l’équilibre et le cadre de vie. De plus, l’explication n’est qu’un pâle alibi puisque comme le Maire est forcé de le rappeler, les places en centre d’hébergement d’urgence ne sont pas comptabilisées dans les quotas de logements sociaux !! Or, elles représentent une part essentielle du projet : 60 places destinées aux migrants, aux personnes en hébergement d’urgence et aux placements extérieurs de justice, plus 26 places en maison relais. Cherchez l’erreur !

D’autre part, rien n’est moins sûr que les services de l’Etat auraient exercé leur droit de préemption pour réaliser des logements sociaux nécessitant des investissements colossaux dans un environnement inadapté.

 

Quant aux détails du projet, le flou est toujours de mise. On croit deviner que le modèle économique du CPCV évolue, tout en cherchant à revenir à ses fondamentaux. Le site devrait ainsi par exemple accueillir une nouvelle catégorie de public : « des familles dites « classiques » » (sic) (définition ?).  De nouveaux arbres seront plantés mais combien d’arbres vont être abattus ? Dix places de crèches seraient ouvertes (au lieu des 12 annoncées lors de la réunion du 3 mai 2018), et 5 seront destinées aux personnes extérieures. Cela correspond-il au besoin des Saint-Prissiens ? 90 places de stationnement vont être construites …. Mais elles seraient inutiles car « les personnes logées dans des chambres ou des mini studios ne possèdent pas de véhicules » (sic)……

 

Les omissions !

 

 

Elles sont nombreuses : les effets du projet sur les communes avoisinantes, l’aspect extérieur des constructions hautes de 11 mètres et visibles depuis la rue ; l’insécurité des voies publiques desservant le projet ; l’absence de commerce et de services de proximité pour une population non véhiculée ; l’emprise du projet qui change la physionomie des coteaux de Saint-Prix, emblématiques de la biodiversité de notre « ville jardin » et impropres à constituer une réserve foncière pour l’extension de l’urbanisation de la commune aux portes de la forêt de Montmorency.

 

Nous ne pouvons que déplorer l’attitude de la commune qui se cache derrière les besoins de l’Etat pour valider un projet social incohérent réunissant des populations disparates, dans une zone excentrée. Cela sert-il le bien commun ?

 

Nos revendications ne fléchissent pas : nous souhaitons préserver notre cadre de vie dans l’intérêt de tous et que notre ville adopte un mode de fonctionnement transparent et participatif.

 



28/03/2019
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Actualités locales pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 18 autres membres